Mouvement interrompu et colère : des partages
Témoignage d'Ana suite à l'article mouvement interrompu et colère
Commentaire de Christiane
Partage d'Hèlène
Commentaire de Christiane
Merci Hélène. Certes la colère peut être destructrice et risque d'être d'autant plus dangereuse, ravageuse qu'elle est refoulée. Plus elle a couvé, plus elle peut être violente. d'àù l'importance d'apprendre à exprimer les choses en temps réel et sans agressivité. exprimer son vécu, ses ressentis permet aussi de prendre sa place.
Communiquer permet de comprendre, se comprendre et comprendre l'autre et ses réalités. Et comprendre permet de retrouver de l'affinité pour soi et pour l'autre.
Je viens de lire le dernier article paru sur le blog. c'est exactement ça !
Cela m'a fait me souvenir que vers l'âge de 14 ans, j'allais quasi quotidiennement vérifier sur le livret de famille si je n'avais pas été adoptée!!! et j'y retournais tous les jours en me disant qu'une page avait dû m'échapper... qu'il y avait certainement quelque chose que je n'avais pas vu et que je trouverai et qui me confirmerait la raison pour laquelle je n'étais pas aimée!
Et de lire ce que tu as fait paraître me fait voir ces deux élans chez moi.
de lire la reconnaissance de ce que j'ai vécu et qui engendre la colère me fait instantanément retrouver mon propre élan d'amour, calme et paisible, et de le retrouver me fait monter les larmes, il y a une émotion que je connais bien pour l'expérimenter mais que je ne sais pas nommer !
Merci du partage de tes connaissances et merci de ta passion et du temps que tu y consacres !
Cela m'a fait me souvenir que vers l'âge de 14 ans, j'allais quasi quotidiennement vérifier sur le livret de famille si je n'avais pas été adoptée!!! et j'y retournais tous les jours en me disant qu'une page avait dû m'échapper... qu'il y avait certainement quelque chose que je n'avais pas vu et que je trouverai et qui me confirmerait la raison pour laquelle je n'étais pas aimée!
Et de lire ce que tu as fait paraître me fait voir ces deux élans chez moi.
de lire la reconnaissance de ce que j'ai vécu et qui engendre la colère me fait instantanément retrouver mon propre élan d'amour, calme et paisible, et de le retrouver me fait monter les larmes, il y a une émotion que je connais bien pour l'expérimenter mais que je ne sais pas nommer !
Merci du partage de tes connaissances et merci de ta passion et du temps que tu y consacres !
Commentaire de Christiane
Merci beaucoup pour ces paroles édifiantes qui permettent de saisir combien le manque d'attention, de compréhension, donc d'amour peut mettre un être dans la confusion et l'amener à créer des couches d'illusions pour survivre. Il rationalise ainsi sa souffrance, "mes parents ne sont pas mes parents !", stratégie pour accepter l'inacceptable, le fait de se sentir pas aimé et bien pire encore, pas aimable.
Une telle souffrance est le terreau de la culpabilité et de la honte. La colère est alors un moyen de ne pas trop ressentir la douleur et ce serait un moindre mal si l'enfant pouvait l'exprimer. Malheureusement, la plupart du temps, il retourne cette colère contre lui, il refoule, ravale, encaisse sans rien dire. il peut même devenir en colère contre l'existence.
Comprendre ces mécanismes, avec bien souvent des répétitions transgénérationnelles, permet de mieux s'accepter, de retrouver son élan vital, de consentir à ce qui est ou a été.
Il est aussi intéressant de savoir que certains enfants se sentent si peu aimés qu'ils pensent qu'ils ont été adoptés. Ils se sentent tellement exclus, rejetés par leur famille qu'ils ne peuvent appartenir à celle-ci. Ils se sentent tellement différents, comme étranger me disait quelqu'un récemment, qu'ils remettent en question leur filiation. Ou même que leur filiation n'a pas de réalité pour eux. Ce qui pose problème car appartenir à une famille est un des besoins fondamentaux de tout être humain. Et nous voyons en constellations combien le système ne supporte pas l'exclusion, matrice de déséquilibres en chaîne.
Ces enfants vont se construire dans le rejet des parents, du système et d'eux mêmes et ils leur sera difficile alors de prendre père et mère.
Alors une étape primordiale sera d'amener ces personnes à réaliser (que le fait devienne réel pour elles) qu'elles sont vivantes parce qu'elles ont 50 % des gênes de Papa et 50 % des gênes de Maman en elles. Pour ces personnes qui ont cru, imaginé qu'elles avaient été adoptées, par exemple, cela constitue une réelle prise de conscience qui peut amener beaucoup de soulagement car elles savent enfin d'où elles viennent, qu'elles sont fils ou fille de....., lui même fils de..... et ainsi de suite. Elles peuvent s'inscrire dans une lignée, dans la chaîne des humains et ainsi se nourrir de la vie au lieu de lutter contre la vie.
Une telle souffrance est le terreau de la culpabilité et de la honte. La colère est alors un moyen de ne pas trop ressentir la douleur et ce serait un moindre mal si l'enfant pouvait l'exprimer. Malheureusement, la plupart du temps, il retourne cette colère contre lui, il refoule, ravale, encaisse sans rien dire. il peut même devenir en colère contre l'existence.
Comprendre ces mécanismes, avec bien souvent des répétitions transgénérationnelles, permet de mieux s'accepter, de retrouver son élan vital, de consentir à ce qui est ou a été.
Il est aussi intéressant de savoir que certains enfants se sentent si peu aimés qu'ils pensent qu'ils ont été adoptés. Ils se sentent tellement exclus, rejetés par leur famille qu'ils ne peuvent appartenir à celle-ci. Ils se sentent tellement différents, comme étranger me disait quelqu'un récemment, qu'ils remettent en question leur filiation. Ou même que leur filiation n'a pas de réalité pour eux. Ce qui pose problème car appartenir à une famille est un des besoins fondamentaux de tout être humain. Et nous voyons en constellations combien le système ne supporte pas l'exclusion, matrice de déséquilibres en chaîne.
Ces enfants vont se construire dans le rejet des parents, du système et d'eux mêmes et ils leur sera difficile alors de prendre père et mère.
Alors une étape primordiale sera d'amener ces personnes à réaliser (que le fait devienne réel pour elles) qu'elles sont vivantes parce qu'elles ont 50 % des gênes de Papa et 50 % des gênes de Maman en elles. Pour ces personnes qui ont cru, imaginé qu'elles avaient été adoptées, par exemple, cela constitue une réelle prise de conscience qui peut amener beaucoup de soulagement car elles savent enfin d'où elles viennent, qu'elles sont fils ou fille de....., lui même fils de..... et ainsi de suite. Elles peuvent s'inscrire dans une lignée, dans la chaîne des humains et ainsi se nourrir de la vie au lieu de lutter contre la vie.
Partage d'Hèlène
Les textes et commentaires sur la colère me laissent songeuse. Quoique cela semble surprenant au premier abord, il me semble en effet après réflrexion, qu'il est plus facile d'entretenir sa colère que de ressentir la douleur sous-jacente. Les gens qui se mettent en colère m'ont toujours fait très peur. Moi-même je ne me mets pratiquement jamais en colère, mais je me demande si je ne la retourne pas insidieusement contre moi au lieu de l'exprimer correctement lorsque cela s'avère nécessaire. Réflexion nécessaire en vue sur ce sujet...
Commentaire de Christiane
Merci Hélène. Certes la colère peut être destructrice et risque d'être d'autant plus dangereuse, ravageuse qu'elle est refoulée. Plus elle a couvé, plus elle peut être violente. d'àù l'importance d'apprendre à exprimer les choses en temps réel et sans agressivité. exprimer son vécu, ses ressentis permet aussi de prendre sa place.
Communiquer permet de comprendre, se comprendre et comprendre l'autre et ses réalités. Et comprendre permet de retrouver de l'affinité pour soi et pour l'autre.